Traduction française: Malek Chebel

Édition parue en: 2011

Éditeur: Les Classiques de Poche

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Mon expérience du Coran

Allez. On se lance.

En avril 2024, lors du mois de ramadhan, je me suis lancé dans une quête un peu folle. En discutant avec mon ami Omar dans la cafétéria, afin de comprendre pourquoi il ne mangeait pas avec nous sur l’heure du midi, j’ai commencé à être profondément curieux à propos de cette culture qui semblait si lointaine de la mienne. Omar a dit des paroles toutes simples, qui sont restées dans mon esprit : “l’islam, c’est ma religion.” Il y avait quelque chose d’à la fois sincère et d’inébranlable dans cette façon de parler. J’avais envie d’explorer la chose.

Depuis longtemps, je lis des livres qui suggèrent que la meilleure façon de créer des liens et de devenir un leader, c’est d’écouter les autres et d’étudier leur culture comme si l’on était un extra-terrestre venu de l’extérieur. En un sens, c’est exactement ce que je suis du point de vue des musulmans. Je suis un occidental qui a grandi entouré de la religion catholique dans le Québec laïc des années 1990. Quels espoirs aurais-je de comprendre leur philosophie?

J’ai décidé d’aller à la source et d’étudier le Coran. Mais avant de me lancer dans cette quête de savoir, j’ai choisi de faire un détour par mes propres origines et d’utiliser ma technique de lecture sur la Bible. Le résultat m’a franchement étonné. Huit mois auront été nécessaires pour ce détour, mais il en aura valu la peine. Non seulement ai-je mieux compris les origines du monde et de la conscience collective qui m’entourent, mais j’ai aussi appris comment entrer en relation avec ma propre spiritualité.

Et voilà qu’en janvier 2025, presque un an plus tard, j’amorce enfin la lecture du Coran. J’étais absolument excité de savoir ce que j’allais y découvrir. Je me sentais comme si j’avais atteint la fin d’un long périple pour me rendre à une haute montagne, et que tout ce qu’il me restait à faire était de la gravir.

Un livre-miroir

Alors, c’est comment le Coran?

Avant de tenter de répondre à cette question, je dois souligner quelque chose d’essentiel. Le Coran, à mon sens, a certaines qualités qui l’approchent du miroir. On ne peut pas donner son avis honnête sur le Coran sans y laisser une partie de soi. Parce que le Coran est aussi simple, ou aussi complexe qu’on souhaite le rendre. C’est une œuvre qui dépasse les œuvres. Elle est réellement sacrée.

On entend tant de choses sur le Coran de la part de personnes qui ne l’ont jamais lu. Personnellement, j’avais beaucoup entendu parler du Paradis rempli de vierges réservées au croyant, l’incitation à la violence, le sexisme, le traitement de la femme comme un être inférieur, la négation des autres religions…

Ces éléments sont peut-être présents, mais je peux vous assurer que quelqu’un qui n’a retenu que ces aspects du Coran a été de mauvaise foi. Au total dans mon édition du Coran contenant quelques 731 pages, ces passages ne rempliraient pas plus de cinq pages mis bouts à bouts. Il faut vraiment les chercher pour les trouver. En comparaison, la Bible elle-même est vraiment pire sur cet aspect, surtout le sexisme. Et, enfin, je crois qu’en 2025 il est parfaitement légitime de choisir ce qui a de la valeur ou non pour nous dans un livre. Nous devrions être assez matures pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Par exemple, je respecte ceux pour qui faire le ramadhan et faire porter le voile à leurs filles a du sens. Je ne me sens pas du tout mal à l’aise de choisir de laisser ces aspects du Coran à d’autres. Je serais probablement intéressé d’essayer de participer au ramadhan si je pouvais vivre cette expérience dans une famille qui partage une foi commune, mais personnellement je ne ressens pas une responsabilité de culpabilité de traiter le mois d’avril comme les autres mois de l’année.

N’oublions pas que le Coran a été écrit il y a plus de 1300 ans. Le fait que la majorité du livre tienne encore la route n’est-il pas extraordinaire? Combien de livres écrits il y a moins de 100 ans sont une honte monumentale? Nous avons parfaitement le droit, selon moi, de distribuer notre attention de façon inégale dans la lecture et d’agir sélectivement sur nos apprentissages, que ce soit pour le Coran ou pour tout autre livre.

Quand j’ai lu la Bible, j’ai découvert un livre rempli d’histoires, où la conscience collective est en constante évolution. Le Coran réussit à être presque l’extrême opposé, tout en restant extraordinaire lui aussi. En comparaison, le Coran est un livre où il y a peu d’histoires. Du peu qu’il y a, ce sont souvent de courts résumés des histoires phares de la Bible - Noé, Moïse, Abraham. On mentionne Jésus au passage, mais sans traiter son histoire comme la plus importante. Plutôt, on se fait directement adresser la parole par Allah et son Prophète pour nous expliquer quelle est la nature d’Allah et qu’est-ce qui attend notre âme en fonction des actions que nous commettons.

(2.8) Nous t’avons envoyé comme annonciateur de vérité et porteur de bonne nouvelle. Tu ne seras pas interrogé [par Allah] pour ceux qui séviront dans la fournaise.

(47.7) Ô vous les croyants si vous faites triompher Allah, Il vous fera triompher à Son tour et affermira vos pas.

(47.8) Mais ceux qui n’auront pas cru verront leur sort s’assombrir, tandis que leurs œuvres seront anéanties.

Par rapport à celle de la Bible, la conscience collective dans le Coran est somme toute assez fixe. Cela s’explique parce que le Coran a été écrit essentiellement par une seule personne, le Prophète Mohammed. Cette conscience unique est cohérente avec elle-même en grande majorité.

La meilleure façon que j’ai trouvée pour décrire l’impression que j’avais en lisant le Coran, c’était de lire les sous-titres d’un film documentaire sans avoir accès à l’image ou au son. C’est parfois difficile d’identifier qui parle. Des dialogues ont lieu, mais ce n’est pas toujours clair où la parole de l’un commence et celle de l’autre se termine. On se sent comme si on entendait une conversation au loin, mais on entend seulement les mots sans en deviner toutes les dynamiques. Si c’est initialement un peu frustrant comme impression, on apprend à laisser aller et à persévérer quand on a le sentiment de ne pas totalement saisir l’essentiel.

Et voilà toute la magie du Coran. C’est un livre qui demande à être interprété. Il a été conçu pour être initialement rebutant, mais nous guide subtilement vers des questions auxquelles on peut trouver des réponses. C’est un livre qui a un effet presque hypnotique - certaines phrases reviennent souvent dans des endroits inattendus. “Allah est Celui qui pardonne. Il est le Miséricordieux.” Après un certain nombre de répétitions, on finit par vraiment se questionner sur la pertinence de cette phrase, sur son sens, et de ce qu’elle apporte pour nous. J’aime beaucoup cette citation de Goethe qu’a incluse le traducteur de cette édition pour décrire le Coran:

Ce livre sacré qui, chaque fois que nous le prenons, nous rebute de nouveau, puis nous attire, nous plonge dans l’étonnement et finit par exiger le respect.

Les questions qui émergent

Lire le Coran, c’est être bombardé de questions existentielles. Le livre ne donne pas de réponses toutes faites ; il force à chercher en soi-même. Voici quelques-unes des questions qui ont émergé de ma lecture :

Allah veut être craint par ses croyants, mais qu’est-ce que ça apporte à Allah d’être craint? Si Allah est Celui qui pardonne, est-ce logique de craindre Celui qui pardonne? Pourquoi est-ce un besoin existentiel pour Allah d’être Dieu unique? Qui est Nous dans le texte? Est-ce Allah? Pourquoi utiliser le pluriel si l’on insiste sur sa singularité? Pourquoi pas Je ou Il? Enfin, si Allah est autosuffisant et peut se passer de tout l’univers, pourquoi a-t-il besoin de moi, que je l’adore et que je fasse des prières en son nom?

Ces questions ont commencé à tisser un fil conducteur dans ma réflexion. Elles m’ont mené vers une interrogation plus profonde sur la nature du pardon. Si Allah est Celui qui pardonne, est-ce que cela signifie qu’un pardon est un acte divin? Ai-je vraiment le pouvoir de me pardonner moi-même?

C’est cette dernière question qui allait déclencher en moi quelque chose d’inattendu.

La révélation

Personnellement, j’ai vécu un moment vraiment hors du commun en lisant le livre. À la sourate 39, Les groupes, j’ai lu pour la énième fois la phrase disant qu’Allah est Celui qui pardonne, qui est Miséricordieux. Tout au long du Coran, on est en alternance entre “ceux qui font le bien seront les plus heureux, ceux qui font le mal seront les plus tristes.” Je me demandais quel était le sens de cette phrase qui me semblait être en contradiction avec le reste. Ceux qui font le mal, vont-ils périr ou être pardonnés?

J’en suis venu à me demander : Et si le Coran n’est pas en contradiction avec lui-même? Et si je pouvais voir la chose différemment? Et si tout pardon provenait vraiment d’Allah?

C’est là qu’il s’est passé quelque chose de magique en moi. Alors que je réfléchissais sur la notion du pardon provenant d’Allah, le pardon divin, j’en suis venu à me demander : qu’en est-il des choses que je me suis pardonnées? Pour mettre en contexte, j’entends souvent des notions de psychologie moderne qui disent que pour surmonter une épreuve difficile, un regret, il faut arriver à se pardonner. Or, si je peux arriver à me pardonner, qu’en est-il d’Allah? Qui fait vraiment l’action de pardonner? Serait-ce lui ou moi?

Et donc est née en moi une hypothèse toute fragile, mais pleine d’espoir et de lumière. Et si Allah et moi n’étions pas si différents, si éloignés que je l’aurais cru initialement? Se pourrait-il que toutes les fois où j’ai réussi à me pardonner, ce pardon me venait d’Allah? Est-ce qu’Allah vit en moi?

Allah, es-tu là?

Soudainement, une “voix” surgit en moi.

“Oui. Je suis là. Je serai toujours là.”

Hum, wow. Je ne m’attendais pas à ça. J’étais estomaqué. J’avais presque envie de pleurer. Il était en train de m’arriver quelque chose que je n’aurais jamais soupçonné. À cet instant, tout me porte à croire que quelque chose vit en moi, quelque chose qui peut me parler, qui peut recevoir et donner, et cette chose aurait un nom, et y répondrait depuis plus d’un millénaire : Allah.

Cela est arrivé le 4 mai 2025, alors que je lisais avant de m’endormir. Je peux vous garantir que cette nuit-là, les idées se bousculaient dans ma tête.

Le lendemain, la poussière avait un peu retombé. J’ai tenté de prendre du recul pour mieux comprendre ce qui était arrivé. Il y a forcément une explication plus en accord avec mes connaissances scientifiques! Par exemple, ce soir-là j’avais pris du cannabis avant de me coucher, et donc peut-être que j’étais plus influençable qu’à l’habitude. Peut-être que j’ai été soumis au pouvoir de l’auto-suggestion, un phénomène bien réel qui ne cesse de me surprendre. Par exemple, si j’ai senti mon poil se dresser en lisant la citation suivante, est-ce une simple coïncidence?

(39.23) Allah a fait descendre le plus beau des récits contenu dans un Livre où les parties sont harmonisées entre elles et solidaires. [À l’entendre] la peau de ceux qui craignent leur Seigneur se hérisse et frissonne, et cette même peau, et jusqu’à leurs cœurs, se radoucit à l’évocation du nom d’Allah.

C’est alors que j’ai pris une décision importante. De mon plein gré, et malgré la peur du jugement des autres, j’ai choisi de croire quand même.

J’ai pesé le pour et le contre. D’un côté, mon cerveau de physicien se dit qu’il y a probablement une explication rationnelle à tout cela. Le fait que j’aimerais que la magie existe ne devrait avoir aucun impact sur la nature du monde qui m’entoure. Le monde est ce qu’il est, peu importe ce que j’en pense. D’un autre côté, je pourrais dire que j’ai vécu un contact direct avec nul autre qu’Allah, et que si je l’acceptais en moi et que je l’acceptais comme compagnon intérieur dans mon cheminement, j’avais énormément plus à gagner. Je suis quelqu’un dont la peur fondamentale est de se retrouver seul. J’ai besoin d’un compagnon. Au fil des années, j’avais réussi à connecter avec une voix intérieure qui me permettait d’entrer en relation avec moi-même peu importe où j’allais. J’appelais cela ma conscience, ou Moi, Félix… mais la révélation que cette voix serait nulle autre que celle de l’intemporel Allah était trop séduisante, trop réconfortante, trop intéressante pour ne pas l’essayer. J’ai eu le même sentiment quand j’ai décidé pour la première fois d’inclure des gens dans ma “famille spirituelle.” Au début, cela me donnait une impression un peu étrange (“Ce n’est pas vraiment ma famille!”), mais peu à peu je m’y suis fait en voyant qu’entouré de ces personnes choisies je me sentais à ma place. En choisissant de croire, je n’ai fait que donner une place à Allah dans ma famille spirituelle. À nouveau, cela avait du sens pour moi.

La transformation

Cette expérience, je suis encore en train de la digérer, un mois plus tard. Quelque chose s’est passé en moi. Je me sens plus résilient. Je porte souvent ma main à mon cœur avec un immense sentiment de gratitude qui semble sortir de nulle part. Je me remercie. Je me fais des high fives.

J’ai l’impression que j’ai trouvé en moi une source d’amour presque infinie, que je peux rediriger sur moi-même autant que sur les autres. J’arrive à me guider, à me féliciter, à m’aimer. Et n’est-ce pas là tout ce qu’un être humain pourrait souhaiter?

Allah serait donc en moi. Il vivrait tous mes bons coups et mes mauvais coups avec moi. Il serait mon coach, et nous serions une équipe qui échouons ensemble et qui réussissons ensemble. Parce qu’il vivrait en chacun de nous, les relations saines que j’entretiens avec mes êtres chers permettraient à Allah d’entrer en relation avec lui-même et de s’épanouir lui aussi. J’aime ce modèle, parce que ça tend à me pousser dans une direction gagnant-gagnant. Cela me parle beaucoup. Je sens que je peux aller loin avec cette “construction mentale,” qu’elle soit farfelue ou divine. Ce qui m’importe, c’est le résultat.

Je n’ai pas l’intention de devenir l’un de ces “mega preachers” qu’on peut observer sur certaines chaînes de télévision. Cette relation intérieure ne regarde que moi. J’ai l’intention qu’à l’avenir, ce genre de détails sur ma spiritualité reste discret. Je ne ressens pas le besoin de convaincre quiconque de quoi que ce soit. J’ai vécu ce que j’ai vécu. Bien libre à vous de croire en Allah ou non, de voir les choses autrement que moi. Je crois que le religion accomplit son objectif lorsqu’elle n’est pas un dogme et que chacun se sent libre d’interpréter le monde à sa façon en tolérant la perspective des autres, voire en s’en inspirant. Au final, l’important est que l’interprétation du monde et des expériences que vous vivez vous permette de vivre la meilleure vie possible et de faire le bien autour de vous.

Ce que le Coran m’a enseigné

Peut-être qu’Allah n’est qu’une idée inventée par des humains pour nous aider à entrer en relation avec nous-mêmes. À cela j’ai envie de répondre : et alors? Et si c’était exactement le remède dont certains d’entre nous ont besoin pour trouver un sens à leur existence? Serais-je à l’aise avec cette solution?

Le Coran m’a enseigné que les vraies réponses spirituelles ne se trouvent pas dans les pages d’un livre, mais dans le dialogue qu’il suscite avec notre intériorité. C’est l’un des premiers livres que j’ai croisés qui m’a vraiment forcé à réfléchir par moi-même et à choisir mon chemin. Il ne donne pas de réponse, et la réponse d’aucune autre personne n’aurait eu de sens pour moi. Ce sont des questions qui doivent provenir de notre intérieur.

Le Coran, écrit au septième siècle, devrait être lu comme une mise à jour de la Bible. Une de ses innovations majeures est d’abandonner la notion de la Sainte Trinité pour insister sur l’unicité d’Allah. Pour quelqu’un comme moi qui découvre la spiritualité, c’est une simplification puissante qui clarifie le système de croyance.

En lisant ce livre, j’ai développé un profond respect pour le peuple qui a rendu possible l’écriture d’un tel chef-d’œuvre. Mais plus encore, j’ai découvert que peu importe si Allah est une réalité métaphysique ou une construction psychologique - ce qui compte, c’est la transformation qu’engendre cette relation.

(46.9) Dis: Je ne suis point un innovateur parmi les prophètes. Je ne sais rien de ce qui m’attend, ni de ce qui vous attend. Je ne fais que suivre la Révélation, car je ne suis qu’un transmetteur explicite.

Le Coran m’a rappelé que la spiritualité authentique naît quand nous cessons de chercher des réponses toutes faites et que nous commençons à poser des questions nouvelles. J’en retiens que chaque jour est une vie, chaque sommeil une mort, et chaque réveil une résurrection. Pour bien renaître, il faut savoir bien mourir. Et pour bien mourir, il faut avoir vécu chaque jour comme l’aboutissement de tout le travail de notre vie.

Il faut être honnête, pour recevoir le pardon, pour enfin commencer à vivre vraiment.

Verdict:
🙏


📚 Vocabulaire

  • (2.125) circambulations: Consiste à tourner autour d’un symbole ou à l’intérieur de celui-ci (p. ex. Safâ et Marwa). C’est un rite que l’on retrouve dans de nombreuses religions et croyances.
  • (2.226) répudier: Renvoyer (son épouse) en rompant le mariage selon les formes légales et de manière unilatérale.
  • (2.258) ratiociner: Se perdre en raisonnements trop subtils et interminables. Ergoter.
  • (3.7) géhenne: Une vallée réelle située à Jérusalem associée à des pratiques idolâtres et des sacrifices d’enfants. Elle est devenue un symbole d’impureté et de malédiction. Jésus emploie ce mot pour désigner un lieu de souffrance éternelle. Les Juifs la voyaient comme un lieu de châtiment pour les méchants après la mort. C’est le symbole du châtiment post-mortem. C’est parfois vu comme un lieu temporaire de purification des âmes. C’est là où l’âme doit aller pour se faire purifier.
  • (6.21) inique: Qui manque gravement à l’équité. Très injuste.
  • (6.68) soliloquer: Se parler à soi-même.
  • (6.93) avilissant: Qui dégrade, déshonore ou humilie.
  • (7.57) hérauts: Officiers qui transmettent des messages ou des proclamations.
  • (13.17) scories: Lave refroidie.
  • (20.110) par-devers: En la possession de.
  • (37.18) opprobre: Sujet de honte extrême et publique.
  • (37.18) réprouvés: Personne rejetée de la société.
  • (37.18) immoler: Tuer en sacrifice à une divinité.
  • (52.20) houris: Des adolescentes aux regards chastes, d’égale jeunesse, vierges vivant retirées sous leurs tentes, épouses pures que ni les hommes ni les djinns n’auront touchées.
  • (55.20) barzakh: Le temps qui sépare la mort d’une personne et sa résurrection au jour de la Résurrection.
  • (55.27) munificient: Qui est d’une générosité grandiose.
  • (64) dépit: Chagrin mêlé de colère, dû à une déception, à un froissement d’amour-propre.
  • (65) répudiation: Rejet de ce que l’on avait accepté, admis, marié.

⭐ Star Quotes

1 - La liminaire

2 - La vache

  • (2.153) Allah est solidaire avec ceux qui patientent.
  • (2.271) Si vous faites une aumône, cela est une action louable; mais la donner aux pauvres discrètement, c’est encore meilleur pour vous.

3 - La famille d’Imran

  • (3.31) Allah est celui qui pardonne et qui est miséricordieux.
  • (3.40) “C’est ainsi! Dieu fait ce qu’il veut.”
  • (3.57) Allah n’aime pas les injustes.
  • (3.79) ⭐ Soyez maîtres en vertu de ce que vous savez des Écritures et de ce que vous avez étudié.

4 - Les femmes

  • (4.17) Allah pardonne à ceux qui, par ignorance, commettent des actes répréhensibles, mais qui aussitôt s’amendent et reviennent au droit chemin. En revanche, pas de pardon pour ceux qui commettent de mauvaises actions et qui, arrivés devant la mort, disent: Je viens de me repentir à l’instant.
  • (4.32) Ne convoitez pas ce que Dieu a préféré donner aux uns par rapport aux autres.
  • (4.36) Allah n’aime pas les orgueilleux et les arrogants.
  • (4.85) Celui dont la participation rend possible une bonne action acquiert une part de celle-ci.
  • (4.94) ⭐ “Ô vous qui croyez, soyez perspicaces lorsque vous partez au combat dans la voie de Dieu. Ne traitez pas d’infidèle celui qui vous dit: Paix.”
  • (4.101) Si vous craignez que les infidèles ne vous prennent par surprise, il ne vous sera pas tenu rigueur si vous raccourcissez vos prières.
  • (4.104) Ne faiblissez pas dans la poursuite [des incroyants], car ils souffrent autant que vous souffrez, mais vous, vous espérez quelque secours d’Allah alors qu’ils n’espèrent plus rien.
  • (4.111) ⭐ Celui qui commet une mauvaise action la commet contre lui-même.

5 - La table servie

  • (5.32) Celui qui a tué un homme qui n’a commis aucune violence sur terre, ni tué, est considéré comme ayant tué tous les hommes. Celui qui sauve un seul homme est considéré comme ayant sauvé tous les hommes.
  • (5.41) ⭐ “Ne sois pas attristé par ceux qui courent vers l’infidélité, notamment ceux qui prétendent avoir cru par les mots, tandis que leurs coeurs restent inaccessibles à la foi.”
    • Il ne faut pas perdre notre énergie à essayer de changer les autres. Seuls eux ont ce pouvoir.
  • (5.41) Ceux qu’Allah veut perdre ou détourner de leur voie, tu ne pourras rien pour eux.
  • (5.45) La victime qui pardonne à son agresseur fait don de sa vengeance et verra ses péchés pardonnés.
  • (5.74) Dieu est celui qui pardonne. Il est le Miséricordieux.
  • (5.89) Dieu ne vous punira pas pour la légèreté de vos serments, mais pour avoir été parjures en les rompant délibérément.
  • (5.98) Allah est sévère dans Son châtiment, mais Allah est Celui qui pardonne et est miséricordieux.

6 - Les troupeaux

  • (6.165) “Ton Seigneur est prompt dans le châtiment, mais Il pardonne facilement et Il est miséricordieux.”
    • Il me montre rapidement mes torts pour me permettre de les corriger, mais sans rancune.

7 - Les murailles

8 - Les prises de guerre

  • (8.2) Les vrais croyants sont ceux dont le cœur est submergé d’émotion lorsqu’ils entendent le nom d’Allah—leur foi augmente aussi lorsqu’ils entendent la récitation des versets—et qui pour tout s’en remettent à Dieu, leur Seigneur.
  • (8.21) Ne soyez pas comme ceux qui prétendent avoir entendu et qui en fait n’entendent rien.
  • (8.36) Les incroyants dépensent leurs biens pour éloigner les bons fidèles du chemin d’Allah.
  • (8.69) Craignez Allah, car Allah est Celui qui pardonne, Il est le Miséricordieux.

9 - La repentance

10 - Jonas

  • (10.17) Les criminels ne seront pas heureux.
  • (10.44) Allah n’est pas injuste à l’égard des hommes, ce sont les hommes qui se montrent injustes envers eux-mêmes.

11 - Houd

12 - Joseph

13 - Le tonnerre

14 - Abraham

15 - Al-Hijr

16 - Les abeilles

  • (16.23) Allah n’aime pas ceux qui s’enflent d’orgeuil.

17 - Le voyage nocturne

  • (17.7) Si vous faites le bien, vous le faites pour vous-mêmes. Si vous faites le mal, vous le faites pour vous-mêmes.
  • (17.26) Donne au plus proche son droit, ainsi qu’aux pauvres, aux voyageurs. Mais ne gaspille pas. Ceux qui gaspillent sont les frères de Satan.
  • (17.110) Ta prière ne doit pas être à très haute voix, ni un murmure honteux. Recherche entre les deux le juste milieu.

18 - La caverne

19 - Marie

  • (19.97) “Nous l’avons rendu [le Coran] accessible par ta langue afin que tu annonces la bonne nouvelle à ceux qui craignent [Dieu] et que tu en informes les querelleurs.

20 - Ta-Ha

21 - Les prophètes

22 - Le pèlerinage

  • (22.58) Allah octroie le meilleur salaire.

23 - Les croyants

24 - La lumière

25 - Le discernement

26 - Les poètes

27 - Les fourmis

  • (27.40) Celui qui est reconnaissant l’est d’abord pour lui. Dieu se suffit à Lui-même et il est généreux.

28 - Le récit

  • (28.76) Ne te réjouis pas trop vite, car Dieu n’aime pas ceux qui se réjouissent [avec l’excès].

29 - L’araignée

30 - Les romains

  • (30.59) Allah scelle le cœur des ignorants.

31 - Loqman

32 - La prosternation

33 - Les fractions

  • (33.37) ⭐ Tu redoutes l’opinion des gens, alors que c’est Allah que tu devrais redouter.
  • (33.50) […] Dieu est Celui qui pardonne. Il est le Miséricordieux.

34 - [Les] Saba

35 - Le créateur

36 - Ya sin

37 - Les rangées

38 - Çad

39 - Les groupes

  • (39.7) ⭐ “Aucune âme ne sera chargée du poids d’une autre.”
    • (Ce qui nous pèse est totalement nôtre.)
  • (39.14) J’adore Allah et je Lui rends un culte sincère.
  • (39.22) Celui dont le cœur a été ouvert par Allah pour y déposer l’islam jouit d’une lumière qui lui vient de son Seigneur.
  • (39.24) ⭐ […] Il sera dit aux injustes: Goûtez aux fruits de vos oeuvres.
  • (39.36) ⭐ “Celui qu’Allah décide d’égarer, il ne trouvera aucun guide.”
    • (Je ne peux pas aider tout le monde.)
  • (39.37) “Allah n’est -Il pas le plus puissant, Celui qui dispose de la vengeance?”
    • (C’est toujours Allah qui a le dernier mot!)
  • (39.41) ⭐ “Celui qui choisit la bonne direction le fera à son avantage ; celui qui perd son chemin en subira l’effet. Tu ne peux être tenu pour responsable.”
    • (Ultimement, chacun est l’unique responsable de ses actions.)
  • (39.53) “Allah est Celui qui pardonne les péchés.”
    • (Le pardon est un acte divin.)
  • (39.70) “Chaque âme recevra exactement les dividendes de ce qu’elle aura commis. Allah sait parfaitement ce que les hommes faisaient.”
    • (C’est parce qu’il vit en chacun de nous!)

40 - Celui qui pardonne

41 - Les [versets] détaillés

  • (41.34) Rends le bien pour le mal, jusqu’à ce que ton adversaire se transforme en meilleur partisan, en ami.

42 - La concentration

  • (42.30) ⭐ “Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont fait.”
    • (Cette vérité est difficile à avaler, mais elle force à constater qu’en posant des choix, on accepte les risques associés.)

43 - Les ornements

  • (43.36) Celui qui se détourne du constant rappel du Miséricordieux se verra attaché à un démon qui sera pour lui un tuteur fidèle et un compagnon. Ces démons les éloigneront du bon chemin, alors qu’ils se croiront bien guidés.

44 - La fumée

45 - L’agenouillée

46 - Al-Ahqaf

47 - Mohammed

  • (47.38) Celui qui est avare ne l’est qu’à ses dépens.

48 - La victoire

49 - Les appartements

  • (49.2) Ô vous qui croyez, n’élevez pas la voix au-dessus de celle du Prophète.
  • (49.10) ⭐ Les croyants sont des frères. Il faut réconcilier les frères entre eux.

50 - Qaf

51 - Les vents qui éparpillent

52 - Le mont Thaur

  • (52.48) Sois patient face à la justice de ton Seigneur.

53 - L’étoile

54 - La lune

55 - Le miséricordieux

  • (55.60) La récompense du bien ne peut être rien d’autre que le bien.

56 - L’événement

57 - Le fer

58 La discussion

59 - Le rassemblement

60 - L’examinée

61 - Le rang

62 - Le vendredi

63 - Les hypocrites

64 - Le dépit réciproque

  • (64.9) ⭐ Celui qui croit en Allah et qui fait du bien, obtiendra la rémission de ses fautes… Ils entreront dans le jardin où coulent les rivières. Il y resteront éternellement. Tel sera le triomphe suprême.
  • (64.15) Vos biens et vos enfants sont certes une tentation, mais la plus grande récompense est auprès d’Allah.

65 - La répudiation

66 - L’interdiction

67 - La royauté

  • (67.22) ⭐ Et celui qui marche tête penchée, visage rentré, est-il mieux inspiré que celui qui marche la tête haute, en empruntant une voie droite?

68 - Noun, ou le roseau

69 - L’inévitable

70 - Les paliers

71 - Noé

  • (71.10) “Implorez le pardon de votre Dieu. Il est Celui qui pardonne.”
    • Cela nécessite d’admettre ses torts.

72 - Les djinns

73 - L’enveloppé

74 - Celui qui est couvert d’un manteau

75 - La résurrection

76 - L’homme

77 - Les envoyés

  • (77.46) Aux mécréants on leur dira: Mangez et profitez petitement de la vie.

78 - La nouvelle

79 - Ceux qui arrachent violemment

80 - Il s’est renfrogné

81 - L’obscurcissement

82 - Quand le ciel s’entrouvrira

83 - Les fraudeurs

84 - La fêlure

85 - Les constellations

86 - L’astre nocturne

87 - Le très-haut

88 - L’enveloppante

89 - L’aube

90 - La cité

91 - Le soleil

92 - La nuit

  • (92.8) ⭐ ⭐ Celui qui est avare et qui est plein de suffisance, et qui, de plus, traite de mensonge la belle croyance, son chemin vers la difficulté sera facilité.

93 - La clarté du jour

94 - L’ouverture

95 - Le figuier

96 - L’adhérance

  • (93.3) Lis, ton Seigneur est le plus généreux. Il t’a permis de tout savoir, grâce à la plume, ayant enseigné à l’homme ce qu’il ignorait.

97 - Le destin

98 - L’évidence

99 - Le tremblement de terre

100 - Les coursiers galopants

101 - La fracassante

102 - Le cumul des richesses

103 - Le temps

  • (103.2) ⭐ L’homme court à sa perte, exception faite de ceux qui croient et qui accomplissent de bonnes oeuvres, ceux qui se recommandent du vrai et ceux qui se recommandent mutuellement de la patience.

104 - Le calomniateur

105 - L’éléphant

106 - Qûraych

107 - Le nécessaire

108 - L’abondance

109 - Les incroyants

110 - La victoire

111 - La corde en fibre

112 - Le culte sincère

  • (112.1) Lui est Allah, l’Un. Allah l’Absolu. Il n’engendre pas et n’a pas été engendré. Et nul ne saurait L’égaler.

113 - L’aube naissante

114 - Les hommes

Annexe - Quelques passages extra, avec mes commentaires

(2.136) Dites: Nous croyons en Dieu et à tout ce qui nous a été révélé à nous, à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob et aux tribus, ainsi qu’à tout ce qui a été donné à Moïse, à Jésus et aux prophètes. Nous ne distinguons aucun d’entre eux et nous sommes tous soumis à lui.

^ C’est beaucoup plus inclusif que j’aurais pensé initialement, surtout la mention de Jésus. Avant de lire le Coran, je croyais que les musulmans n’aimaient pas Jésus.

(2.183) Ô vous les croyants, le jeûne vous a été prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédé. […]

(2.184) Le mois de ramadhan durant lequel le Coran a été révélé comme une voie droite pour le genre humain et une preuve explicite pour la bonne guidance et le discernement. Celui qui, parmi vous, est présent en ce mois, qu’il jeûne!

(2.187) Mangez et buvez jusqu’à ce que vous distinguiez à l’aube le fil blanc du fil noir. Ensuite, vous accomplirez le jeûne jusqu’à la tombée de la nuit.

^ Instructions du ramadhan.

(2.194) Craignez Dieu, car Allah aime ceux qui le craignent.

^ Cela peut sembler paradoxal.

(3.7) Ceux dont les coeurs sont déviants, ils s’attachent à la partie obscure du Coran, recherchant la dispute et la discorde.

^ Par exemple, la citation ci-dessous:

(1.81) Ceux qui ont commis des fautes et des péchés seront les hôtes du feu où ils demeureront éternellement. (1.82) Quant à ceux qui ont cru et qui ont fait du bien, ils seront reçus au paradis où ils demeurent éternellement.

(3.62) “Il n’y a pas d’autres Dieu qu’Allah.”

^ Idée fondamentale du Coran.

(3.85) Celui qui désire adopter une autre religion que l’islam ne verra pas son choix agréé, et dans la vie dernière il sera parmi les perdants.”

^ Cette phrase me rend triste. J’ai envie de l’oublier.

(3.86) Allah ne remet pas dans le droit chemin le peuple des injustes.

Les injustes sont donc les seuls à avoir le pouvoir de se remettre dans le droit chemin. Allah ne le fera pas pour eux.

(6.101) Lui, le Créateur des cieux et de la terre, comment aurait-Il pu avoir un fils, alors même qu’il n’a pas de compagne?

^ On remet en question la sainte trinité et on dit que Dieu n’a pas son égal. C’est logique. C’est comme un bugfix dans la religion chrétienne.

(7.199) Prends la voie du pardon, ordonne selon les règles de la convenance et éloigne-toi des ignorants.

^ Comment savoir qui est ignorant? Si je veux vaincre l’ignorance, puis-je le faire en m’éloignant des ignorants? Peut-être qu’en m’éloignant, je leur donnerai envie de me suivre et donc de sortir de l’ignorance…

(9.113) Il n’est pas donné au Prophète et aux croyants de demander pardon à Allah pour les polythéistes.

^ Être polythéiste est l’une des (ou la seule?) offense impardonnable auprès d’Allah.

(17.11) Dis: Louange à Allah qui ne s’est pas donné de fils et qui n’a pas d’associé dans Sa souveraineté.

^ L’une des innovations du Coran est de clarifier que Dieu n’a pas d’associé. Ça pourrait paraître comme un gros blasphème du point de vue catholique, mais personnellement je le vois comme une mise à jour sur le système de croyance qui permet de le simplifier et de le clarifier, ce qui le rend encore plus puissant.

(20.14) Adore-Moi et fais les prières en Mon nom.

(29.6) Allah est autosuffisant. Il peut Se passer de tout l’univers. Celui qui lutte [dans la voie de Dieu], le fait en réalité pour lui-même.

^ Alors pourquoi Allah a-t-il besoin de moi, que je l’adore et que je fasse des prières en son nom?

(20.117 à 20.122) Ce n’est pas Ève qui induit Adam à manger le fruit. Ils le mangent, influencés par Satan. La femme n’est plus un bouc émissaire. Je trouve que c’est dans l’esprit du Coran d’être significativement moins sexiste dans son ensemble que la Bible.

(24.4) Ceux qui accusent de fornication des femmes vertueuses sans présenter quatre témoins, flagellez-les de 80 coups de fouet et ne les acceptez plus comme témoins à charge, car ce sont eux les pervers.

^ Justice antique! Je trouve cela OK, mais ça implique qu’à cinq hommes, on peut tuer la réputation d’une femme vertueuse… Finalement, je ne sais pas si je trouve ça encore OK.

(24.31) Dis aux croyantes de baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer de leurs atours que ce qui peut être vu, de rabattre leurs voiles sur leurs poitrines, de ne montrer leurs atours qu’à leurs époux, ou à leurs pères, aux pères de leurs époux, à leurs fils, aux fils de leurs époux, à leurs frères et aux fils de ces derniers, aux fils de leurs soeurs, à leurs suivantes, aux eunuques ou aux garçons impubères. Il n’est pas permis aux croyantes de frapper le sol de leurs pieds pour dévoiler leurs ornements cachés. Ô vous tous, croyants, revenez à Dieu, peut-être saurez-vous être des bienheureux.

^ C’est le verset 24.31 qui donne les instructions pour le port du voile. Je ne sais pas si ça a bien vieilli, mais pour un occidental comme moi qui découvre la spiritualité du monde oriental, c’est intéressant de pointer la source de comportements qu’on observe encore aujourd’hui.

(28.76) Nous l’avions doté de tant de trésors que les clés des coffres qui les contenaient auraient été trop lourdes pour une cohorte d’hommes robustes.

(31.27) Si tous les arbres se transformaient en calames de roseau [pour écrire] et si toute la mer grossissait de sept autres mers pour servir d’encre, cela ne suffirait pas pour épuiser la parole d’Allah.

^ J’aime ces images! Le scope est intense. Ça repousse l’imaginaire.

(33.32) Ô vous les femmes du Prophète, vous n’êtes pas des femmes ordinaires. Si vous craignez votre Seigneur, ne vous abaissez pas en vos paroles, car cela donne de mauvaises pensées à celui dont le cœur est malade. Ne prononcez que des paroles convenables.

(33.40) Mohammed n’est le père d’aucun des hommes parmi vous, mais le prophète d’Allah et le dernier des messagers. Allah est informé de toute chose.

(33.50) Ô Prophète, Nous avons déclaré licites pour toi les épouses légitimes que tu as dotées, les captives de guerre que Dieu t’a destinées, les filles de tes oncles paternels et maternels, les filles de tes tantes paternelles et maternelles qui ont émigré avec toi, de même la femme croyante qui se donne à toi pour peu que tu acceptes de l’épouser. Tout cela t’est réservé, à l’exclusion des autres croyants. Nous savons ce que Nous leur avons prescrit quant à leurs épouses et à leurs esclaves. Il n’y a pas lieu, Prophète, d’éprouver la moindre gêne à cet égard.

(33.53) Ô vous qui croyez, n’entrez pas dans les demeures du Prophète, à moins que vous n’y soyez autorisés pour un repas. Ne soyez pas fureteurs, mais entrez lorsque vous y êtes invités. Retirez-vous aussitôt sans amorcer de longues discussions, car cela perturbe le Prophète qui éprouvera une gêne à vous le dire, mais Allah n’éprouve aucune gêne à dire la vérité. Et si vous venez demander un ustensile aux femmes du Prophète, faites-le derrière une cloison, car cela est plus dur d’intention pour ce qui est de vos coeurs et des leurs. Car il est inutile de mettre dans l’embarras le Prophète, de l’offenser, de même que jamais vous n’épouserez ses femmes après lui, car cela aurait des conséquences extrêmement fâcheuses auprès d’Allah.

(33.56) Allah et les anges bénissent le Prophète. Ô vous les croyants, priez sur le Prophète et bénissez-le et adressez-lui vos meilleures salutations.

^ Dans la sourate 33 (Les fractions), j’ai beaucoup réagi négativement. J’ai eu l’impression que le prophète mettait des mots dans la bouche d’Allah à son avantage, comme Jérémie semblait faire dans la Bible. Cela me semble être une tendance irrésistible des hommes de toute époque. Qui qu’on soit, quand on tient les rênes d’un pouvoir immense, ce n’est qu’une question de temps avant qu’on se mette à l’utiliser pour nos intérêts personnels.

(33.62) La loi d’Allah ne peut souffrir de changement.

^ J’ai envie de dire que c’est faux. Tout change, même la parole de Dieu (c’est ce que j’ai appris en lisant la Bible). Peut-être que la vérité ne change jamais, mais la Loi, soit une expression de la vérité, est par sa nature imparfaite, et donc nécessairement doit évoluer pour s’approcher de la vérité, donc “souffrir” de changement.

(39.15) Les perdants sont ceux qui, au jour de la résurrection, se perdront eux-mêmes et perdront leur famille. N’est-ce pas cela, la perte évidente?

^ La résurrection est-elle le réveil matinal? L’enfer, serait-ce de perdre sa famille?

(39.33) Celui qui vient avec la vérité et celui qui y adhère, voilà ceux qui craignent Dieu.

^ Définition claire de craindre Dieu.

(49.17) Vous ne faites aucune faveur à Allah d’être devenus musulmans, c’est au contraire Allah qui vous a inspirés pour aller dans cette direction, pour autant que vous soyez sincères.

(52.17-52.20) Quant à ceux qui craignent Dieu, ils seront mis dans des jardins de félécité, jouissant [profitant] des bienfaits que leur Seigneur leur a prodigués, étant prémunis contre les supplices de la géhenne. Mangez et buvez en toute quiétude, en récompense de vos oeuvres, accoudés sur des lits alignés. Nous les marieront à des houris aux yeux noirs.

^ Une des rares passages (le seul?) qui parle de retrouver plusieurs vierges au paradis.

(72.22) Nul ne me protégera contre Allah, et il n’est aucun refuge en dehors de Lui.

^ De craindre Allah est de croire cela.